Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Admonestia-Songes.

26 avril 2009

Epines extatiques.

Ce monde n'est pas pour moi, l'idée même de m'y replonger m'épouvante, me glace l'âme.

Je ne suis envieuse que d'une chose, celle de me replonger dans l'antan bucolique de mes songes assallis par ce temps, par cette tortueuse mélancolie, j'ai envie d'y retourner, toutes ces âmes rôdant autour de mon enveloppe ne sont qu'ombres, et moi je daigne vivre, malgré elles, mais surtout malgré moi.

Publicité
Publicité
20 avril 2009

Jolie-Blonde.

C'est elle, la belle insoumise, indécise, emportée par le souffle du vent, l'air ambiant, désireuse de rêveries infinies, défiant cette réalité impétueuse. Elle veut de l'unique, cette hauteur encore non-atteinte. Tout est fini, son âme est cependant emplie de souffrance, ses palpitations passionnelles ne sont plus que d'effroi, et ce néant l'épie, dans l'ombre il est tapi, elle s'en doute, elle le sens avancer, prendre de l'envergure, guettant la prochaine faille pouvant survenir en son esprit meurtri. Elle est ouverte, la blessure, elle s'est reconstruite dans la nuit, je n'ai rien vu venir, je suis encore piégée, j'ai mal, je suis envieuse de l'évaporation, j'aimerai m'envoler, disparaître, chuter dans le gouffre ardent formé par mon désespoir, une bonne fois pour toute. Ce vent mélodieux m'attire, il me rend euphorique, j'ai envie de le suivre, de ne faire plus qu'un avec lui, de m'évanouir en son chant gracieux, envoûtant, j'aimerai me fondre en lui. Je ne suis plus que poussière, du moins je suis désireuse de cet état. Il s'en est allé, lui est parvenu à reprendre le court de sa vie, moi non, mais c'est peut-être cela que l'on nomme la justice, j'imagine que c'est moi la fautive, depuis le commencement, ou alors est-ce l'autre que moi, je n'en sais guère. Tout est mieux ainsi, je n'ai agi qu'en mal, je ne suis qu'une âme insignifiante, de toute manière passagère en ce monde horriblement acerbe, n'ayant soif que de multiples souffrances. Je me tapirai dans l'ombre, c'est-à-dire dans mon autre. Je l'ai aimé, voilà la seule chose honnête que je puisse lui fournir, mes méandres mélancoliques me tourmentent encore, n'ayant de cesse, ils m'achèvent insidieusement, à en perdre le court de ma vie. Je l'ai aimé, il est le seul à pouvoir m'extirper de ma légendaire torpeur, alors le fera-t-il ? A voir.
4 avril 2009

La décadance de l'écrivain.

Je me sens mal, au plus mal, j'ai le coeur en lambeaux, il se forme des haillons sanglants en mon âmes, ma conscience ne m'aide en rien, elle est là pour me tuer, comme toutes les autres, je saigne d'un sang translucide, brûlant mon interieur à outrance, je ne sens plus ma vie, elle me quitte de nouveau mais de l'intérieur s'en prenant à mon coeur meurtri par la démence de mes songes, par mon inconditionnelle souffrance. Personne ne me croira,  je suis condamnée, à perir en ayant l'âme achevée. Elle me suis, mon autre, partout où je vais elle est là, prête à surgir, dans un élant de férocité, avec toute la vélocitée d'un animal, elle est prête. Je ne veux plus que partir, rejoindre ce temps que j'ai décidément perdu à tout jamais, il m'a fuit, emportant avec lui ma vie, mon humanité, je ne suis plus qu'ombre, j'ère en ce monde telle une âme assaillie, vouée à la solitude, aux déchirements incessants. Je ne suis plus comme eux, j'ai soif de rêves, mais ils ne comprennent pas, ils ne veulent pas comprendre, le rêve fait parti de moi, sens lui je suis morte, car l'espoir l'accompagne, et ce fol espoir me tient encore, je ne sais comment, par quels moyens, mais il le fait, sans lui le néant m'aurait engloutit, bien que je sois au bord du gouffre, il me retient de la chute, aussi inévitable soit-elle au final, il me garde avec lui, le défiant à son encontre.

Malgré ce mal-être obstruant ma poitrine, je continue, m'accrochant au peu qu'il me reste, je survie, inconsciemment, avec toute la rêverie qui me submerge, je suis une rêveuse, envieuse de liberté, de contrôle, ce silence me perce les tympans, il est insupportable, cesse dont ô trahison meurtrière, je m'en sortirai, du moins je ne cesserai de me battre, à la vie, comme à la mort.

27 mars 2009

A ne plus en pouvoir.

Elle a une plante démoniaque lui poussant dans le ventre, l'empèchant de subsiter, de remonter à la surface, elle se noie, s'est peut-être déjà noyée, elle n'a plus de force, cette plante empèche tout, elle lui broie les os, lui saigne son pauvre coeur dément, manipulé par cette force insoupçonnée, elle n'en peut plus, elle veut encore rêver, de nouveau, que l'imaginaire lui parvienne, c'est ça ou le trépas, méconnu de son être, à voir.

7 février 2009

Ils, Les sauvages ravageurs.

-Je les hais, au plus profond de mes entrailles, à tel point que cette haine entretenue à leurs égards est indicible, c'est un sentiment encore plus fort que la haine elle-même que je ne saurai qualifier. Ils me répugnent, me mettent hors de mon enveloppe physique, ils sont tout ce que je n'aimerai jamais être. J'espère qu'ils pouriront en enfer, comme je peux souffrir chaques jours. ILS sont rasciste de "nous", j'imagine que je peux alors me permettre de l'être envers eux. Tout bien pesé je ne suis que rasciste de Rascistes, ce me semble acceptable, même si ce mot n'aurait jamais dût subsister, je l'emploie pour ces bêtes, qui ne mérite autre terme. Ce sont des êtres détestables.

Je suis d'accord, la MORT n'est à souhaiter à personne, mais voyez-vous "EUX" c'est "PERSONNE".

******* Votre.

Publicité
Publicité
7 février 2009

Avant-Propos.

Ils sont partis, tous autant qu'ils sont, et moi je suis là, naive au possible, avec l'espoir qu'ils reviennent. Le seul mot parvenant à mon esprit est "Pourquoi", je ne sais plus rien, je me noie dans mes songes glacés par la réalité cuisante, me brûlant l'âme à outrance. J'ai envie de partir loin dans les fins fonds de l'Arctique là où mes pensées seront en mesure de s'extasier avec la fougue d'antan, de se perdre elles-mêmes sans en avoir conscience. Oui j'y ai pensé, à m'oter le vie, mais voyez-vous je suis trop curieuse pour cela, je pense que l'espoir est le seul sentiment à me tenir, il m'extirpe souvent de ma mélancolie profonde, et je sais qu'il sera toujours là. Je n'en peux plus de cette morosité ambiante, qui m'achève, me rend dépressive. Ces temps-ci mon coeur laisse place à un vide énorme me rongeant de l'intérieur, une plaie béante qui n'a de cesse que lorsque je me plonge dans le doux inconscient de mes rêves, eux seuls ont le pouvoir de l'évasion sur mon esprit, bien sur il y a aussi la lecture qui me transporte assez loin pour que la bienveillance règne en mon âme. J'aime à croire que tous les instants sont éphèmères, qu'après la pluie vient le beau temps, que voulez-vous je suis une rêveuse inconditionnée humant l'air comme si je devait le humer une dernière fois et ce à chaques instants.

Que l'amour m'emporte loin;

Que l'indécision soit indécise;

Que le monde se rende compte d'une immensité de bêtises;

Que nous restions toujours amis;

Que je sois vivante, Que je perdure;

Que le temps soit débusquable;

Mystèrieusement Votre.

Publicité
Publicité
Admonestia-Songes.
Publicité
Publicité