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Admonestia-Songes.
4 avril 2009

La décadance de l'écrivain.

Je me sens mal, au plus mal, j'ai le coeur en lambeaux, il se forme des haillons sanglants en mon âmes, ma conscience ne m'aide en rien, elle est là pour me tuer, comme toutes les autres, je saigne d'un sang translucide, brûlant mon interieur à outrance, je ne sens plus ma vie, elle me quitte de nouveau mais de l'intérieur s'en prenant à mon coeur meurtri par la démence de mes songes, par mon inconditionnelle souffrance. Personne ne me croira,  je suis condamnée, à perir en ayant l'âme achevée. Elle me suis, mon autre, partout où je vais elle est là, prête à surgir, dans un élant de férocité, avec toute la vélocitée d'un animal, elle est prête. Je ne veux plus que partir, rejoindre ce temps que j'ai décidément perdu à tout jamais, il m'a fuit, emportant avec lui ma vie, mon humanité, je ne suis plus qu'ombre, j'ère en ce monde telle une âme assaillie, vouée à la solitude, aux déchirements incessants. Je ne suis plus comme eux, j'ai soif de rêves, mais ils ne comprennent pas, ils ne veulent pas comprendre, le rêve fait parti de moi, sens lui je suis morte, car l'espoir l'accompagne, et ce fol espoir me tient encore, je ne sais comment, par quels moyens, mais il le fait, sans lui le néant m'aurait engloutit, bien que je sois au bord du gouffre, il me retient de la chute, aussi inévitable soit-elle au final, il me garde avec lui, le défiant à son encontre.

Malgré ce mal-être obstruant ma poitrine, je continue, m'accrochant au peu qu'il me reste, je survie, inconsciemment, avec toute la rêverie qui me submerge, je suis une rêveuse, envieuse de liberté, de contrôle, ce silence me perce les tympans, il est insupportable, cesse dont ô trahison meurtrière, je m'en sortirai, du moins je ne cesserai de me battre, à la vie, comme à la mort.

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Admonestia-Songes.
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